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Janvier-février 2024


TOUJOURS ENSEMBLE POUR LUCÉ

"Historique" ! A la fin du dernier conseil municipal, alors que rien ne le laissait présager dans le programme de campagne, alors qu'il n’y avait jamais fait la moindre allusion, tout à coup, comme une illumination qui se voudrait un trait de génie, Monsieur le Maire nous annonce sur un ton péremptoire et auto-satisfait, qu’il veut "construire" le Lucé du XXIème siècle en agrandissant la surface et en poussant les limites de la commune. Pour quoi faire ? Pour s’assurer qu'Amilly n'ait pas l’idée de faire ici une zone d’activité ou des immeubles d’habitation ? Ah oui, là, ce serait une grande et belle idée, une anticipation remarquable de la part d’un maire véritablement visionnaire et soucieux de la transition écologique, se dirigeant déjà vers le Zéro Artificialisation Nette. Hélas ! C’est tout le contraire, le Maire se désole de voir des champs à la porte des Carreaux. Son rêve, c’est un quartier tout neuf, plein de constructions et d'axes routiers nouveaux pour "désenclaver" les Carreaux. Faire en sorte que des voitures se retrouvent à traverser le quartier en journée avec un nouveau plan de circulation, c’est moderne ça ? C’est une chouette idée ? Monsieur le Maire se veut un Grand maire, sans doute veut-il changer de strate et il est vrai qu’au niveau "reconnaissance" et à tous les points de vue, plus de 20 000 habitants c’est un cran au dessus. Qui dit nouveau quartier, dit équipements collectifs, crèches, écoles… Comment financer ? Oublions les impôts induits puisqu’on nous a déjà prévenu qu’en échange du terrain, Lucé laisserait tout ou partie du revenu foncier à la commune d’Amilly pendant une dizaine d'années. Qui va mener ce projet ? La commune ? Non, c’est sans doute un promoteur qui aura la main et un promoteur ça pense profit et rentabilité… Autant dire que des immeubles pouvant fournir un maximum de logements collectifs à vendre seront privilégiés. Avec les nouveaux logements, la loi impose une part de logements sociaux supplémentaires. A défaut d’un maire visionnaire, peut-être avons-nous un vice Président de l’Agglomération zélé qui travaille pour l’avenir du Grand Chartres et pour permettre, avec ce projet, une sorte de répartition Est-Ouest des logements sociaux ? Ce curieux projet sorti d’un chapeau qui travaille beaucoup trop n’augure rien de bon. Historique, sans doute, mais il est des catastrophes historiques aussi. Nous avons voté contre.

LUCÉ AUTREMENT

Chères Lucéennes, chers Lucéens, Je suis heureux d'être passé de la scène politique lucéenne à la scène culturelle du Centre Edmond Desouches pour les représentations des 25 et 26 novembre avec la troupe de la Compagnie de La Citadelle. Le spectacle d' "Un duel judiciaire à Chartres en 1230" est une fiction mettant en scène des personnages à partir de faits historiques et que vous avez été nombreux à apprécier. Nous avons même fait l’objet d’articles dans les gazettes locales à côté des affaires judiciaires contemporaines touchant les nobliaux, les édiles et les gueux. Les rideaux du Centre Edmond Desouches viennent de se refermer et je suis pressé de remonter sur la scène pour d’autres représentations avec la troupe de "La Citadelle", de même que sur la scène politique bien entendu… Un autre rideau vient de se refermer en ce 1er janvier 2024, celui de l’année 2023 et, comme l’usage le commande, je vous adresse mes meilleurs vœux. Que cette année soit pour tous une année de vérité, de justice, et qui marque le retour à la sérénité de l’esprit, loin des troubles, des inquiétudes économiques et sanitaires. Comme de plus en plus d’euréliens, je subis l’absence cruelle d’un médecin référent, d’un dentiste et j’en passe… et quand je constate le peu d’empressement de ceux qui sont aux commandes à inverser cette situation qui conduit à la mise en danger de la population, je suis inquiet. Je me dis qu’un jour, ce proverbe prendra sûrement tout son sens : "Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte." Citation d'Émile de Girardin Je rajouterai donc, sur ma liste de vœux de bonne santé et de chance pour trouver un praticien, un rebouteux ou un médecin de passage. Je finirai donc ma tribune par cette tirade anthologique de Monsieur Molière dans le malade imaginaire : "Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine." Venez donc vous installer en Eure-et-Loir, Messieurs les praticiens, vous ne manquerez pas de patientèle à sauver du trépas, produit d’une mauvaise politique de soi-disants sachants. Le 1er janvier 2024. Chargé de mission régional CVDL - Délégué départemental R!28 - Conseiller municipal d’opposition
Eric LAQUA

MAJORITÉ MUNICIPALE

Il y a 3 ans ½, notre projet pour Lucé prévoyait notamment la révision du PLU avec 2 objectifs majeurs : dédensifier la commune la plus dense d’Eure-et-Loir et intégrer des considérations environnementales très ambitieuses pour le futur de notre ville. Cette révision, lancée dès notre arrivée, est en totale rupture avec la politique d’un autre temps menée, jadis, par nos prédécesseurs. Ces derniers avaient validé la construction de 313 logements sur l’ancien site "Faucheux" de 2,5 hectares, par un permis signé à l’été 2019. Malgré la difficulté, nous avons organisé des réunions avec l’aménageur pour le ramener à 237 logements avec l’intégration d’espaces verts et d’une piste cyclable. Et que dire des 300 logements prévus sur la friche Total ? Là encore, nous avons dû négocier dès 2020 avec le promoteur pour stopper ce projet. Là où certains voulaient densifier ce site avec des immeubles, nous prévoyons l’acquisition et la dépollution de ces friches, et la création d’un parc de 2,5 ha. Un projet vertueux, et une subvention d’1 million d’euros que nous avons obtenue de l’État, validant notre volonté de développement durable, de rénovation urbaine, et de réduction de la proportion de logements sociaux à l’échelle de la ville. En effet, Lucé ayant 56% de logements sociaux, la Préfecture ne délivre plus d’agréments pour en construire de nouveaux. Il y a déjà à faire avec ceux existants depuis les années 60 qui doivent être rénovés, et dont les services de l’État se désolent que nos prédécesseurs n’aient pas fait le nécessaire pour que Lucé bénéficie des financements de l’ANRU. Face aux nouveaux projets comme celui d’étendre notre ville, les bonisseurs vont se réveiller de leur absentéisme en pourvoyeurs de fake news. Les adeptes de la politique politicienne osent tout, voter contre sans savoir pourquoi ou distiller des inepties pour faire peur et cacher leur absence de vision. Les mêmes qui ont toujours trouvé des excuses pour ne pas faire par le passé, s’appliquent aujourd‘hui à critiquer, commenter, tout en étant des absents récurrents face à leurs responsabilités sauf pour toucher leurs indemnités… ils font sûrement le pari qu’au moment fatidique des futures échéances, vous aurez oublié leurs inactions. Là où certains commentent en vue de la prochaine élection, nous préférons travailler et faire pour la prochaine génération. Janv 2024
Les élus de la majorité