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Janvier-février 2023


TOUJOURS ENSEMBLE POUR LUCÉ

Comme "un temps au vol suspendu" aurait dit le poète… Il est vrai qu’à l’orée de ce printemps 2023, il y a chez chacun d’entre nous comme une impression d’entre-deux,  comme si l’on avait conscience de tourner une page pour de bon, comme si l’on se réveillait un peu surpris de se retrouver en plein 21ème siècle alors qu’on vivait au 20ème encore il y a 2 ans à peine. En ce printemps 2023, ou du moins à l’heure où nous écrivons (on nous impose presque 2 mois avant l’impression du magazine, ce qui ne facilite pas la tâche pour un billet d’actualité), nous réalisons que nous traversons un moment étrange et particulier qui aura duré 2 ans et qui était le vrai passage entre 2 siècles. Il ne s’agit pas de se lamenter que c’était mieux avant. Ni pire, ni meilleur, notre monde est ce qu’il est, mais nous commençons seulement à le réaliser et c’est un moment singulier. Il nous faut admettre le réchauffement climatique et toutes ses conséquences pour la société. Il nous faut renoncer au confort d’un territoire européen sans conflit militaire sur son sol. Il nous faut aussi découvrir, ou redécouvrir pour les plus anciens d’entre nous, le concept d’inflation et son cortège de difficultés financières voire de misère. Il nous faut apprendre à avoir un nouveau rapport à l’énergie, à cause de son prix prohibitif, mais surtout parce que c’est désormais un produit rare ou polluant qu’il faut utiliser avec parcimonie ce qui est très compliqué pour les humains nés au XXème siècle et qui ont pris d’autres habitudes ! L’année 2023 est aussi une année en suspens pour le citoyen car c’est une période sans élection. Sauf dissolution de l’Assemblée Nationale ou démission du Chef de l’État, nous ne devrions pas avoir à nous rendre aux urnes avant l’année prochaine. C’est peut-être l’occasion de se poser pour mesurer l’importance du choix de nos représentants et l’impact réel du vote sur nos vies, au niveau local comme au niveau national. Souhaitons que cette année où l’on ne nous demande plus notre avis et où l’on doit se contenter de subir les décisions prises pourra redonner l’envie aux abstentionnistes de reprendre leur destin en main en participant aux prochains scrutins. Printemps 2023, comme une pause, à mi-chemin… Désormais, vous pouvez retrouver nos textes dans une typographie correcte et une présentation plus agréable sur notre Facebook toujours ensemble pour Lucé.
le 7 janvier 2023

LUCÉ AUTREMENT

Chère Lucéenne, cher Lucéen, Au moment où j’écris cette tribune, nous sommes le 6 janvier 2023 et il est encore temps de vous souhaiter une bonne et heureuse année. Que notre espérance et notre combativité soient toujours plus fortes, malgré l’adversité et les difficultés de la vie. Que cette année soit belle pour votre vie personnelle et grande pour notre nation. Je connais vos inquiétudes, j’ai vos mêmes espérances en un avenir plus radieux. J’ai pour habitude de reprendre une citation de Winston CHURCHILL qui se révèle souvent juste "Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre". Il n’est pas utile d’être historien pour se rappeler les mots d’une princesse dans son palais : "s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche". Comment ne pas faire le lien avec la crise que subissent nos boulangers, nos artisans, nos PME, nous-mêmes et non ceux qui vivent dans les palais de la République ! J’apporte mon soutien à tous les boulangers d’Eure-et-Loir qui se trouvent aujourd'hui en première ligne face à la crise énergétique. Les factures explosent, les fermetures suivront. Représentants du savoir-faire, de la tradition et même de l'excellence françaises, nos boulangers subissent les choix politiques qui ont été réalisés depuis des années et amplifiés sous Emmanuel Macron en matière d'énergie et d'électricité en particulier. Tels des pompiers pyromanes, les membres du gouvernement se relaient pour proposer des placebos face à une situation qu'ils ont largement créée et qu'ils auraient tout au moins pu et dû anticiper ! "S’ils n’ont plus de boulangers, qu’ils mangent des biscottes" sera un peu plus dans l’air du temps ! Comment ne pas être inquiet quand on apprend que de nombreuses entreprises sont à l’arrêt et qu’il sera sûrement difficile de trouver une boîte de petit-pois dans les prochains temps… Comme élu, comme citoyen solidaire du plus grand nombre, je serai dans la rue dans les prochains jours pour manifester mon soutien aux victimes de la macronie, avec, en mémoire, cette devise : "Liberté, Égalité, Fraternité" ! Je suis au service des Lucéennes, des Lucéens et de mes amis de la reconquête. Je finirai sur ces mots : les portes d’une mairie se doivent d’être ouvertes aux élus et aux citoyens pendant la durée du conseil municipal quand il n’est pas à huis clos !
Éric Laqua – Conseiller municipal d’opposition

TRIBUNE DE LA MAJORITÉ

Pour cette première tribune de l’année, il nous tenait à coeur de faire le voeu que celle-ci soit propice à l’apaisement et à la sérénité malgré un contexte toujours difficile. Mais il est parfois important de regarder dans un passé proche ou lointain pour relativiser et envisager l’avenir plus sereinement. Que ce soit le krach boursier de 1929, la Seconde Guerre Mondiale, le choc pétrolier de 1973, la crise de 1993, où plus récemment en 2008 avec la crise des subprimes… malgré leur violence et leurs conséquences, souvenons-nous de ce que ces événements nous ont appris. Dans ces moments de crises, certains veulent tout arrêter et se morfondre, certains vont se lancer dans le "y'a qu’à, faut qu’on", et certains en profitent pour abuser de la détresse des autres. Et puis il y a ceux qui décident d’aller de l’avant sans relâche et d’agir afin d’être acteur plutôt que commentateur. Plus que jamais, ces moments d’incertitude sont donc de précieuses occasions à saisir pour analyser la capacité de nos responsables politiques à faire. Car c’est dans la difficulté que l’on reconnaît la capacité d’adaptation, d’anticipation, de gestion et d’action de nos représentants. Ces situations nous obligent ainsi à remettre en perspective l’action ou l’inaction de nos anciens décideurs qui parfois en profitaient pour masquer leur absence d’engagement et de vision. Avec un État qui apparait parfois déconnecté des réalités locales, les municipalités sont en première ligne face aux problématiques du quotidien. Il nous appartient, à nous les élus de proximité, d’être exemplaires dans l’action et dans l’exercice du mandat qui nous a été confié et des responsabilités qui y sont attachées. Nous allons ainsi continuer à agir, notamment en accélérant les investissements dans nos infrastructures qui avaient été abandonnées auparavant, et en baissant année après année le taux de taxe foncière communale, qui lui, était resté au plus haut depuis 2005. Nous souhaitons aussi vous remercier pour toutes les marques de soutien que vous nous témoignez quotidiennement. Conscients que cette confiance nous oblige dans un contexte si incertain, comptez sur nous pour redoubler d'effort afin de continuer à construire ensemble l’avenir de Lucé.
Les élus de la majorité municipale