Mai-juin 2023
Vive les vacances ! Voilà au moins un slogan rassembleur, idéal pour notre tribune, suffisamment apolitique pour ne déplaire à personne. L’heure n’est pas aux affrontements idéologiques même si, au risque de se répéter, on nous impose de rendre ce texte avant le 15 mai pour une parution sans doute 2 mois plus tard et qu’ainsi nous sommes, peut-être, en juillet. L’heure n’est jamais à l’affrontement idéologique de toute façon. Avec les vacances, nous sommes loin de la politique… Quoiqu’avec les congés payés et le front populaire, il faut admettre que les vacances de gauche et les vacances de droite, ce n’est pas tout à fait la même chose… Toutefois nous sommes, évidemment, les plus nombreux à n’être ni partisans ni militants et "la politique" au sens très large du terme n’est finalement que le sens que nous voulons donner à notre vie de citoyen, citoyen du monde, citoyen français et Lucéen ! Il ne s’agit pas de faire de la politique politicienne, bien sûr, mais juste de se demander quel Lucéen, quelle Lucéenne nous sommes, quel Lucéen et quelle Lucéenne nous voulons être. Ainsi, pour Lucé aussi, le dérèglement climatique se décline en ce moment dans plusieurs résidences lucéennes où des copropriétaires ont à débattre sur leur projet d’isolation quand d’autres ont à se débattre avec le diagnostique énergétique de leur logement. Se poser la question du Lucéen ou de la Lucéenne que nous voulons être, c’est se demander, par exemple, si nous préférons pour nos enfants une cantine municipale ou la distribution d’une cuisine centrale industrielle, c’est s’interroger sur sa mobilité au quotidien avec la pertinence du plan de circulation en général et de certains sens uniques en particulier, mais c’est aussi se demander, avec l’irruption de l’intelligence artificielle, la fameuse IA, si l’on est rassuré de savoir que le Président de notre Agglomération est fier de confier la rédaction de ses discours à ChatGPT. De la planète au trottoir de notre rue, tout est dans tout alors faisons de la question lucéenne une réflexion pour cet été, et pour le citoyen, une sorte de devoir… de vacances ! Comme toujours, retrouvez notre tribune dans son intégralité sur notre page Facebook : toujoursensemblepourlucé. Faites nous part de vos réflexions sur le lucéen ou la lucéenne que vous voudriez être, cela nous intéresse !
toujoursensemblepourlucé@gmail.com
Je viens de découvrir dans le magazine de Chartres #229 que la ville et des communes inféodées lancent la chasse aux voitures, qu’elles soient en mode thermique ou électrique ! J’adhère à une écologie non punitive pour l’ensemble des modes de déplacement dans un souci d’équité sociale et économique. Je suis contre cette idéologie bobo, totalitaire qui impose de nouvelles contraintes dans les modes de déplacement de ceux qui n’ont d’autre choix qu’utiliser leur voiture pour des raisons professionnelles ou familiales. J’ai du mal à comprendre cette manie de transformer des rues à double sens de circulation en voies à sens unique, de créer des trottoirs dignes de l’ère de Ceausescu et de se donner bonne conscience avec de la végétalisation à tout va. Je plains les pauvres plantes qui subiront les gaz d’échappement des véhicules coincés dans les ralentissements pour ne pas dire les bouchons… J’ai renoncé à mes déplacements dans le bastion de Madame Hidalgo, qui pense décider pour le bien des Parisiens, sur la base d’un mandat temporaire et non tacitement reconductible. Malheureusement, il semble que nous allons dans cette même direction à Chartres, Lucé… Je suis certain que les usagers des axes impactés par ces "mobilités douces", mirage du "gain de temps" et de la "fluidification de la circulation", pour "réduire l’emprise du cheminement automobile au profit du bus à haut niveau de service" n’utiliseront pas les mêmes mots dans les bouchons et les ralentissements. En psychologie j’ai appris que l'enfant qui va naître (l’enfant réel) sera forcément différent de celui que ses parents avaient imaginé (l’enfant imaginaire). Au moment de la rencontre entre l’enfant réel et l’enfant imaginaire, les parents vont élaborer un processus de deuil de leur enfant idéal qui va leur permettre d'accueillir l’enfant réel… En serait-il de même pour les édiles qui rêvent devant des plans et des maquettes hors de toutes réalités humaines et à cent lieues des contraintes des gens du commun ? Enfin les travaux devraient se terminer avec un peu de chance comme pour d’autres "oeuvres magistrales" et bien coûteuses au quatrième trimestre 2025, ce qui mettra les décideurs d’aujourd’hui face à certaines réalités et aux nouveaux candidats aux élections municipales de 2026.
Le 12 mai 2022
Eric LAQUA Chargé de mission régional CVDL R!, Conseiller municipal d’opposition "Lucé Autrement"
Les vacances arrivent à grands pas pour nos enfants qui pourront profiter partout à Lucé d’un été riche en animations avec une offre de loisirs diversifiée. De notre côté, l’heure n’est pas aux vacances mais à la poursuite des efforts pour continuer à transformer notre ville. Cette période est aussi propice pour prendre le recul nécessaire et apprécier l’adéquation entre nos actions et les attentes nos plus sincères remerciements aux très nombreux Lucéens qui, malgré les difficultés quotidiennes, nous encouragent à poursuivre le développement de notre ville. Ces retours positifs nous rendent d’autant plus fiers qu’ils viennent de familles, de jeunes, de seniors qui vivent quotidiennement à Lucé. En parallèle de ces encouragements et tel un décalage saisissant, nous faisons face à une opposition à l’attitude déconcertante qui fait de la critique stérile et systématique son principal fonds de commerce. Ces moralisateurs au ton professoral et pleins de "y’a qu’à, faut qu’on", ces égarés de Lucé aux convictions versatiles ou qui n’existent qu’au travers d’une nostalgie entachée d’immobilisme semblent être à mille lieues des attentes des Lucéens. Est-ce parce que certains ne vivent pas à Lucé qu’ils sont autant déconnectés ? Est-ce la frustration de voir que la transformation de Lucé s’opère sans leur concours ? "Il est plus facile de détruire que de construire" disait très justement Lamartine. Le contexte local nous montre hélas que ces paroles sont plus que jamais d’actualité à Lucé. À l’heure des devoirs de vacances, ce n’est pas le temps qui manquera à certains pour se replonger dans la belle littérature du XIXe siècle. Après des années de disette dénoncée par la chambre régionale des comptes, c’est environ 20 millions d’euros que nous prévoyons d’investir cette année pour que Lucé rattrape son retard. De la requalification de la rue Varlet et de la Place du 19 Mars 1962 à l’aménagement du stade des Petits Sentiers… ces travaux d’envergure symbolisent cette dynamique positive qui tranche avec l’inertie morose de la dernière décade. La renaissance de notre ville est enclenchée et c’est à vos côtés, et de manière constructive, que nous continuerons à fonder le Lucé de demain. Vous pouvez compter sur notre dévouement. Nous vous souhaitons de belles vacances d’été. Prenez soin de vous.
Mai 2023
Les élus de la majorité municipale
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