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La révolution de 1789 à Lucé

L’avant / après révolution, le 4 mars 1836, Lucé devient une commune indépendante répartie en 5 hameaux disséminés au milieu des cultures.


Avant la révolution de 1789

La seigneurie de Lucé était en grande partie la propriété des religieux de Saint-Jean-en-Vallée, qui possédaient l’église, le cimetière, le presbytère et 44 terrains loués à des métayers.
Ces métayers, comme cela se pratiquait partout en France, sous l’Ancien Régime, non seulement payaient la dîme et donnaient une partie de leurs récoltes aux membres du clergé, mais ils devaient aussi effectuer différentes corvées : couper le bois de chauffage, réparer les chemins.

Après la révolution de 1789

Le 26 février 1790, l’Assemblée Nationale décrétait la formation du Département d’Eure-et-Loir, Lucé faisant partie du canton de Chartres.
Jean-Baptiste GUERRIER, exploitant la ferme des Granges, devenait le premier maire républicain de Lucé.
Mais le 27 avril 1791, une décret de l’Assemblée Nationale supprimait la paroisse de Lucé qui était rattachée à la commune de Mainvilliers.
Mais les Lucéens avaient accepté de mauvais gré le rattachement à Mainvilliers et de nombreux incidents eurent lieu entre les populations.
C’est une ordonnance royale de Louis-Philippe, roi des Français, qui, le 4 mars 1836, fait de Lucé une commune indépendante.

À cette date, la population s’élevait à 414 habitants, répartis dans 5 hameaux disséminés au milieu des cultures : Le Grand-Lucé, le Petit-Lucé, les Barres, les Granges et Poiffonds. Le hameau de Nicochet avait été rattaché à Chartres en 1791.