Tribunes de Septembre – Octobre 2024

Sommaire

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Tribune Toujours ensemble pour Lucé

Plus vite, plus gros, plus cher. Ce n’est pas une devise olympique mais celle d’une politique de travaux menés par un maire "bâtisseur". "Plus vite" car il faut absolument inaugurer avant les prochaines élections, "plus gros" pour être bien certain que ça se voit et pour cela les aménagements doivent bouleverser les habitudes, quitte à rendre pénibles les trajets du quotidien avec 2 sens uniques qui se font face. Que nul ne l’ignore, il se passe quelque chose avec cette équipe municipale ! Évidement, faire vite et plus gros c’est plus cher, mais qu’importe, les prédécesseurs ont eu la bonne idée de redresser les comptes de la ville. "Plus vite" ou "trop vite" ? Prenons l’exemple de la rue Varlet. Devenue un enjeu dans la campagne, il fallait absolument la rénover. Le problème c’est que c’était une voie du Département qui se devait donc de l’entretenir. Qu’importe, on se fait une gloire d’avoir obtenu la requalification en voie municipale, c’est à dire d’avoir gagné le droit de dépenser des centaines de milliers d’euros à la place du Conseil Départemental. Avec un peu de patience et en collaboration avec les élus du canton, on pouvait obtenir la rénovation de la rue, utiliser l’argent économisé pour d’autres travaux et, avec un peu de chance, le département aurait même fait une rénovation plus sobre en gardant le double sens... "Trop vite" c’est faire 2 fois. Au carrefour Varlet/Foreau : des stops sur les 2 axes ? C'est curieux, mais c’est comme Chartres, alors c’est bien. Le pire c’est qu’au début, le marquage au sol était après le passage piéton et il fallait s’arrêter sur le passage ! Bon, depuis cela a été corrigé et remis d'un seul côté. Faire et défaire c’est toujours travailler comme on dit, mais tout de même… "Plus gros" c’est faire une piste cyclable imposante, sur un trottoir/esplanade bien large mais partagé avec les piétons. C’est beaucoup plus voyant qu’un modeste. marquage sur la chaussée, mais est-ce le bon aménagement ? Cela rappelle furieusement l’aménagement de l’avenue Maunoury à Chartres où vélos et piétons se partageaient le large trottoir avec marquage au sol. La cohabitation piéton/vélo/trottinette n’était pas si heureuse et aujourd’hui les 2 roues sont renvoyés sur la chaussée. Rue Varlet ce ne sera même pas possible tant la chaussée est devenue si étroite que c’en est presque ridicule. Cher, ridicule, mais voyant et c’est le principal !

Tribune Lucé Autrement

Chers Lucéens, J’espère que vous avez passé un bel été et je tiens à vous souhaiter, ainsi qu’à vos enfants, une bonne rentrée dans le calme et la sérénité.  u moment où j’écris cette tribune, la saison estivale se termine et nous nous préparons à aborder la saison automnale. Les saisons défilent, les années également, et nous entrons de plein fouet dans les commémorations, les anniversaires qui charpentent notre histoire personnelle, nationale et civilisationnelle. Je suis heureux, pour ma part, de fêter le premier anniversaire d'une association en lien avec notre département et son histoire et que j’ai l’honneur de présider. Il me paraît impossible, pour un Eurélien de souche ou de coeur, d’ignorer que nous fêtons cette année le millénaire de la crypte de notre cathédrale qui, tel un phare dans la nuit, conduit les pèlerins vers la lumière. Sa toiture vert-degris et ses vitraux arborant ce magnifique bleu de Chartres lui confèrent une renommée avérée dans le monde entier. Je serai présent à la cérémonie organisée le 21 septembre à Lèves pour marquer les 80 ans de la libération de la ville et honorer le Colonel Griffith, le sauveur de notre cathédrale. Cet Américain a combattu pour libérer la France et préserver notre cathédrale d’un bombardement de l’artillerie américaine. Ce même jour, il est mort sous le feu des  llemands, à Lèves. C'était l'après-midi du 16 août 1944. Nous lui devons une reconnaissance éternelle et une pensée à chaque regard vers notre cathédrale. Souvenons-nous de cet homme courageux, qui n’était pas là pour détruire, déconstruire, marquer de son empreinte, mais pour entretenir notre histoire. Il était aux antipodes de ceux qui ne pensent qu’à déposer l’estampille de leur règne, de leur mandat, souvent avec la laideur de l’inutile. Nous avons le devoir de nous insurger contre le grand remplacement des vitraux de Notre Dame de Paris par le fait du prince, et les trop nombreuses dérives du pouvoir valent bien une manifestation, une pétition et la libre expression de notre mépris. J'assisterai, dans l’ordre de préséance, aux 80 ans de la libération de la ville de Lucé en mémoire des héros libérateurs et des victimes françaises et étrangères de ce conflit mondial. J’aurai une pensée pour tous ceux qui subissent, aujourd’hui encore, la guerre et un profond dégoût pour ceux qui décident en leur nom.

Lucé, le 13 septembre 2024

Tribune de la majorité

Nous espérons que la rentrée s’est bien déroulée et que vous avez pu profiter pleinement des vacances d’été. De notre côté, cette trêve a été l’occasion de poursuivre nos efforts pour rendre notre ville toujours plus attractive et agréable à vivre.  u-delà des travaux dans nos écoles, le chantier de la Place du 19 Mars 1962 a bien avancé. Ce projet permettra notamment de créer le "coeur de vie" de Lucé en lien avec le futur conservatoire et les réfections des rues Ferry, Brossard et Langlois qui débuteront au 1er semestre 2025. La création de ce "coeur de vie" a réellement débuté en février 2023, avec les travaux de la rue Varlet qui se sont récemment achevés. Des travaux que les riverains attendaient depuis plusieurs années, mais que nos prédécesseurs avaient refusé de réaliser. Pourquoi ? Parce qu’il s’agissait d’une route départementale ? Curieux, surtout avec un élu qui siégeait au Conseil départemental ! Fallait-il encore attendre 40 ans pour agir ? Combien de temps fallait-il encore attendre pour que les riverains ne retrouvent plus d’eaux usées dans leur cave ? Combien d’excès de vitesse et d’accidents aurait-il encore fallu pour agir ? Fidèle à nos engagements, ces aménagements ont permis de réduire le nombre de véhicules de transit, de réduire la vitesse, de diminuer la pollution de l’air, de raréfier les poidslourds, et de sécuriser les cyclistes tout en conservant le maximum d’arbres. L’inaction passée a coûté cher à Lucé. Un exemple : nos quartiers qui auraient mérité d’être rénovés. Hélas, et comme le rappelle les services de l’État, le nécessaire n’a pas été fait par nos prédécesseurs pour bénéficier des millions d’€ de l’ANRU dont Lucé aurait dû profiter. Alors face aux "y’a qu’à faut qu’on" et aux adeptes des éternelles excuses pour ne pas faire, nous préférons agir.  lors c’est vrai, agir nécessite de travailler et de s’investir sans cesse pour faire avancer les projets, et bien sûr, on s’expose à des critiques et des difficultés que ne connaîtra jamais celui qui ne fait rien. Être élu, ce n’est pas pérorer puis rester enfermé dans son bureau à regarder Netflix. Être élu, c’est travailler et oeuvrer sans relâche pour l’intérêt général et l’avenir de notre ville. Et nous allons continuer à investir pour la rénovation de nos rues et de nos infrastructures, pour les Lucéens et l’attractivité de notre ville.

Sept 2024